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Spectacles et œuvres artistiques

Le silence de la forêt. Un train d’union entre Musique et Nature au violoncelle par Olivia Gay

Le silence de la forêt. Un train d’union entre Musique et Nature au violoncelle par Olivia Gay
Description de l'événement

Le silence de la forêt. Un train d'union entre Musique et Nature au violoncelle par Olivia Gay 19 juin, 17h30 Réservations Une vie en communion Perchée au sommet d’une colline, la maison d’Olivia Gay domine la forêt qui s’invite dans toutes les perspectives. Une autre vie n’aurait pas été envisageable pour la violoncelliste qui vit au rythme des saisons : la migration des oies en automne, la transformation progressive des feuillages et le renouvellement continu de la nature qui s’offre à la contemplation. « Le saule pleureur est mon arbre préféré, j’aime le rideau qui forme un cocon végétal », souligne celle qui trouve un lieu de refuge dans les espaces en marge de l’organisation humaine. Grandir à l’instinct Née dans l’Est de la France à Belfort au cœur d’une région très préservée, Olivia Gay a construit sa personnalité loin des agitations de la ville, entre les chevaux et le violoncelle. « J’ai découvert le cheval à six mois – le contact avec cet animal est devenu pour moi une obsession. » La communication corporelle et intuitive a pris le pas sur l’apprentissage des conventions propres à l’équitation. « Mon rapport aux chevaux et à la nature est instinctif par-dessus tout : il engage l’attention, l’observation, l’écoute, la valorisation des sens... » S’immerger dans un univers silencieux en écoutant sa voix intérieure pour évoluer... cette démarche s’est imposée dans la relation entre Olivia et son instrument qu’elle découvre à l’âge de sept ans. « Quand je suis sur scène et que je lâche prise, je retrouve les mêmes sensations que celles éprouvées dans la nature. » L’horizon comme étape Étudiante au conservatoire à rayonnement régional de Strasbourg, Olivia Gay poursuit sa formation à Paris puis Stuttgart, Freiburg et enfin Cologne en Allemagne. Les rencontres avec les compositeurs Philippe Hersant qui lui enseigne la musique de chambre et Peteris Vasks, sont à l’origine d’un premier projet discographique. « Tous les deux sont très concernés par l’environnement – j’ai souhaité construire un propos lié à la nature à travers des musiques d’aujourd’hui, très évocatrices. » L’univers aquatique du Concerto de Philippe Hersant et la référence aux montagnes développée par Peteris Vasks s’adossent aux inspirations jazz de Thierry Maillard, qui emmènent l’auditeur dans les steppes. Ce disque Horizon[s] explore trois langages singuliers de la musique contemporaine, et porte le regard au loin vers des espaces infinis. Richesse des cultures Cette collaboration avec l’orchestre Pasdeloup pour le label Ilona Records enrichit l’environnement artistique d’Olivia Gay qui poursuit sa réalisation intérieure avec un deuxième disque autour de la musique traditionnelle. « J’ai passé une grande partie de mon enfance et de mon adolescence à voyager pour découvrir des cultures éloignées de la mienne. Je garde des souvenirs très marquants de musiques traditionnelles : berbère, sénégalaise ou auprès de tribus en Malaisie. » Origine (s) (Ilona Records) met en miroir des œuvres savantes et les chants traditionnels qui renferment des inspirations certaines, aux origines de la musique occidentale. « A partir du XIXe siècle, les compositeurs de musique classique sont allés glaner des chants populaires pour enrichir leur univers sonore. J’ai beaucoup de joie et de plaisir à invoquer une part ancestrale dans la modernité. » La violoncelliste renouvelle par son observation et sa sensibilité la perception des visages de Schumann, Kodaly ou Nadia Boulanger. Fascinée par les croyances attachées aux objets du quotidien, Olivia Gay souhaite d’ailleurs approfondir ses réflexions ethnomusicologiques dans une projet discographique autour des musiques tribales. Retour à la forêt En communion artistique et spirituelle avec ses fidèles compagnons de route : Vanessa Wagner, Célia Oneto Bensaid ou encore Simon Graichy, Olivia Gay retourne au cœur de la forêt dans son prochain disque avec le label Fuga libera. Elle y développe un parcours musical et sensoriel, une journée dans la forêt racontée par Elgar, Dvorak, Offenbach, Vasks et Richter. « J’aime imaginer le parcours d’une graine d’épicéa – l’arbre qui fournit le bois de la table du violoncelle – qui se détacherait par un doux matin d’été, pour virevolter au milieu des papillons. » Les pièces très solaires du lever du jour se poursuivent avec l’enracinement et la croissance de l’arbre, entravée par la déforestation. Le chant du violoncelle qui doit sa vie à l’interruption d’un cycle naturel vient célébrer le sacrifice pour lui donner du sens. Donner du sens : une démarche totale A cet égard, Olivia Gay s’inspire de figures telles que Yo-Yo Ma : « c’est un artiste qui tisse des liens entre la musique et d’autres préoccupations très concrètes et visible. J’aime son humanité totale et son immense générosité. » Musicalement, la violoniste Janine Jansen est une référence majeure : « j’admire son authenticité, l’urgence de son jeu qu’elle exprime avec ses tripes. » Découvrir tous les événements en Forêt de Fontainebleau

Quand
de 17h30 à 18h30
Parking du Mont Ussy, Route du Mont Ussy, 77300 Fontainebleau, France + Google Maps
Au sujet de la forêt

Fontainebleau fut une source d’inspiration pour de nombreux artistes, avant de devenir un lieu de rassemblement attirant de nombreux artistes. Les peintres de Barbizon, puis les impressionnistes, investirent ce lieu, qui devint rapidement emblématique de la création d’après nature au XIXème siècle. Les peintres contribuèrent à façonner l’histoire de cette forêt, tout particulièrement lorsqu’ils plaidèrent pour sa protection, faisant de la Forêt de Fontainebleau le premier site naturel classé au monde, avec la création des Réserves artistiques en 1853.

Son passé

La forêt de Fontainebleau est très ancienne. Il y a 40 000 ans, des premières populations nomades s’installaient aux bords de la forêt – l’homme ne pénétrait alors que très peu en forêt. Les premiers défrichements remontent au néolithique.

Au 18ème siècle, la forêt de Fontainebleau était largement surexploitée, avec de nombreux espaces ouverts. Ancien espace de chasse des rois de France, près de la moitié de la superficie de la forêt était déboisée à l’époque de Louis XIV. Des plantations successives au 18ème siècle, puis un premier aménagement forestier en 1861 ont permis de façonner la forêt telle que nous la connaissons aujourd’hui…

En 1853, elle est le premier site naturel au monde à bénéficier d’une mesure de protection, avec la création des Réserves artistiques des peintres de Barbizon.

Son présent

Labellisée « Forêt d’Exception », la forêt de Fontainebleau est la deuxième forêt domaniale la plus importante de France. Elle est principalement composée de chênes, de pins sylvestres de hêtres, ainsi que d’autres feuillus. Surtout, elle présente une diversité de paysages fascinants : forêt luxuriante, espaces rocheux, mares, landes, étendues de sable..! Elle regorge de vie, et est habitée par une faune et une flore d’une grande richesse avec plus de 6 600 espèces animales et 5 000 espèces végétales.

Son futur

Un lieu de rencontre avec le vivant, de partage et de reconnexion, où les humains cohabitent avec les sangliers, les oiseaux et les feuillus...!

Nom Forêt de Fontainebleau - Mont Ussy
Adresse Parking du Mont Ussy, Route du Mont Ussy, 77300 Fontainebleau, France
Taille (en ha) 20000
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