
Un bois municipal très diversifié, qui présente divers états forestiers et une grande diversité d'essences : noisetiers, bouleaux, vieux chênes, châtaigniers, frênes, fougères et quelques arbustes de lisière (fusains, etc.). Il mène à des pacages.
Le bois de Cornecu est une parcelle cadastrale qui a échappé au démembrement et au découpage en micro-parcelles typique des Pyrénées et de son système très particulier d'héritage. Ce bois somme tout récent en partie gagné sur des anciens pacages, comme un grand nombre de forêts ariégeoises, et n’est donc pas encore signalé comme “forêt” sur le cadastre, mais comme “lande”. La parcelle appartenait aux Évêques de Saint-Lizier, puis à la municipalité qui en avait fait un commun.Elle borde le chemin qui permettait de relier la cité des Évêques à son territoire séculier du Volvestre en passant par une maison-forte.
Son nom, très drôle et original, signifierait "terrain en coin, en cul-de-sac". Elle monte en effet en pointe, au creux d'un vallon, en pente douce vers une petite cime. Elle est installée sur une quère, en prolongement de la cité de Saint-Lizier et de ses remparts gallo-romains.
Elle est bordée par des traces d'anciens moulins médiévaux, sur le lieu-dit Mouliéris, et mène à une très ancienne maison forte, aujourd'hui simple ferme (lieu-dit Biros) qui présente une tour du 14e siècle.
La forêt côtoie des activités agro-pastorales, un cimetière et une sapinière assez récente, ce qui la préserve du mitage urbanistique. La municipalité ne l'exploite pas et la forêt vit à son rythme, sans exploitation forestière particulière. Des chemins un peu larges servent de plus en plus aux adeptes de la course à pied et aux VTT, ainsi qu’à quelques activités équestres. Elle ne fait pas encore partie d'un plan de gestion et, hors entretien régulier par la municipalité, elle reste vierge de toute activité.
Le phénomène principal qui la fragilise est une ancienne décharge sauvage, qui ne fera pas partie de la zone visitée, mais il s'agit d'un dossier dense que la mairie va devoir traiter. Cela reste heureusement un phénomène très restreint.
Les rêves de l'association :
- mettre en valeur cette forêt très accessible depuis la route pour un parcours botanique ou forestier installé de manière pérenne (panneaux en bois). Cela pourrait être une belle entrée en matière pédagogique pour adultes et enfants.
- l'utiliser de manière douce et événementielle lors de notre festival Journées sorcières : plantes, autonomie et matrimoine en Couserans, qui a lieu chaque année fin octobre, pour des expériences en forêt la nuit avec des petits groupes. Lors d’un sondage, le public avait en effet émis le souhait d’animations nocturnes et immersives.
Les projets de la mairie :
- mettre en valeur le bois par un parcours de santé
- traiter le problème de la décharge sauvage
- valoriser le sentier existant et en faire une partie du futur projet de randonnée intercommunale “le chemin de l’évêque”