La forêt de l’île de Vassivière est une forêt composée de pin douglas et de feuillus : bouleaux, chênes et noisetiers.
Cette forêt est encerclée par le lac de Vassivière ; la relation entre la terre et l’eau est un élément principal du site. On retrouve de nombreuses espèces d’animaux et d’oiseaux (chevreuil, sanglier, hérisson, salamandre, pic, chouette et autres êtres vivants) mais aussi des champignons, des lichens et des mousses de différentes variétés.
C’est en 1983 que commence l’aventure de « L’île aux pierres » sur l’île de Vassivière. Un groupe d’artistes et d’amateurs d’art de la région, réunis autour de l’association LAC & S (Limousin Art Contemporain et Sculptures), décide d’inviter une douzaine d’artistes nationaux et internationaux à créer sur la pierre locale, le granit, pour donner lieu au premier Symposium de granit en Limousin. Fort de ce succès, l’initiative fut reprise les années suivantes, puis en 1987 fut développé le projet d’une institution. Depuis, le Bois s’enrichit régulièrement de nouvelles œuvres à travers des commandes aux artistes, dépôts du Centre national des arts plastiques (Cnap) ou de Fonds régionaux d’art contemporain (FRAC-Artothèque Nouvelle-Aquitaine), commandes publiques, prêts de collectionneurs privés… De plus, le Centre d’art a initié en 2018 le projet Vassivière Utopia, un programme de commandes architecturales et paysagères in situ pour l’espace public rural. Conçu comme une extension du Bois de sculptures, le parcours comprend neuf créations contemporaines dans neuf villages autour du Lac de Vassivière.
La collection en extérieur du Bois de sculptures mêle œuvres récentes et trentenaires, pérennes ou vouées à disparaître, constantes ou cycliques. La gestion et le développement de cette collection, menés en étroite collaboration avec les artistes, sont intimement liés à des enjeux de conservation. En perpétuelle évolution et changeant au fil des saisons, le Bois de sculptures propose une expérience sensible sans cesse renouvelée.
La gestion de cette collection est motivée par un désir de rencontre avec le sensible. Dans cette forêt où se croisent espèces humaines et non humaines, des œuvres apparaissent, disparaissent et évoluent au fil du temps. L’art y entre en dialogue avec le vivant, cherchant à révéler des multivers pour tendre vers une meilleure compréhension du monde.