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« L’arbre cosmique » – Exposition parcours
de Olivier Raud : 7 arbres, 7 métaux, 7 planètes
Crédit photo : © Bois de l’Invisible – Le tilleul associé à la planète Vénus et au cuivre (Photo MI)
« L’arbre cosmique » – Exposition parcours, de Olivier Raud : 7 arbres, 7 métaux, 7 planètes
« L’arbre cosmique » est une œuvre créée par Olivier Raud spécialement pour Le festival les Nuits des forêts 2023. C’est aussi le titre d’une exposition qui s’est étendues depuis à d’autres propositions de l’artiste qui ont été mise en place depuis 2021.
L’œuvre principale consiste en un parcours de sept arbres associés à sept métaux et à sept planètes, où Olivier Raud revisite la mythologie de l’arbre cosmique que l’on retrouve dans nombre de cultures et de civilisations.
Cette proposition a été inspirée par les travaux du fondateur de la bio-dynamie Rudolf Steiner et des développements qu’en a conçu Maria Thun.
Olivier Raud précise : “j’ai imaginé une œuvre expérientielle qui offre aux visiteurs, la possibilité, avec sa propre sensibilité, de ressentir en soi ces influences immatérielles et cosmiques, portées par le cycle même de la vie sur terre et dans l’univers.”
La visite se déroule sous la forme d’un parcours de contact à l’arbre où le visiteur est invité à expérimenter l’interraction entre sept essences d’arbres, sept métaux ou minéraux et sept planètes.
Informations pratiques :
- Point de rendez-vous : 43°27’14’’ N 0°1’2’’0
- Inscriptions à pascalpique01@gmail.com ; ou au 06663620065
- Visites de 13h00 à 19h00.
Plus d’informations sur : lemuseedelinvisible.org
Les bois de Lahitte-Toupière sont situés aux confins des Hautes-Pyrénées et du Gers, à hauteur de Maubourguet. Ils surplombent la plaine de Bigorre avec les vallées de l’Adour et les coteaux du Béarn à une altitude moyenne de 260 mètres. Ils sont constitués de chênes, bouleaux, aulnes, merisiers, fruitiers, noisetiers, châtaigniers, hêtres, frênes, fougères et quelques résineux.
Traversés par les chemins de Saint-Jacques de Compostelle et le méridien origine de Greenwich, ces bois ont longtemps été associés à la production de poteries (les toupières réalisées à partir de gisements d’argile blanche et dorée) pour alimenter les fours de cuisson, aujourd’hui démantelés. A la fin du XIXe siècle, l’exploitation du bois a permis de compenser les pertes occasionnées par le phylloxéra et la disparition des vignes.
Nous constatons actuellement un mitage progressif du couvert forestier avec des ilots de déforestation au profit de surfaces agricoles au moment où l’extraction du bois semble connaître un regain d’activité.
Le projet du Musée de l’Invisible/Manifeste de l’arbre est de replanter l’un de ces bois sur une parcelle encore récemment dévolue à la culture du maïs. Ce projet intitulé les « Bois de l’Invisible » associe un processus de reforestation à celui d’implantation d’œuvres d’art contemporain, intégrant la plantation d’arbres et de végétaux pour recréer un biotope art/nature. L’objectif est d’y développer une approche énergétique conjointe de l’environnement et de l’art à partir de la pratique du contact à l’arbre. Pour contribuer ainsi au développement d’une nouvelle culture de l’arbre et de la forêt.