Journée conviviale et artistique : Présentation du workshop au Sentier des Résiniers

Après l'implantation des forêts, les bergers Landais sont devenus gemmeurs. Le hapchot a remplacé les échasses, pour commencer à récolter la sève de pin et a la commercialiser pour la colophane ou l'essence de térébenthine. La récolte consiste à blesser l'arbre pour qu'il exsude sa sève, récoltée dans de petits pots de terre cuite. Les pins ne meurent pas et se développent pendant plusieurs décennies, la forêt se nourrit de biodiversité. Dans les années 70, les résines synthétiques font leur apparition et rendent inutiles le travail des gemmeurs, qui doivent se reconvertir à nouveau. La forêt des Landes devient une exploitation pour la papeterie et le bois, elles sont donc rasées régulièrement et plantées en ligne. C'est un grand bouleversement pour le paysage et la biodiversité.

Les forêts monospécifiques sont plus fragiles face aux aléas climatiques et aux risques de pullulation d'espèces invasives (champignons, insectes, notamment la processionnaire du pin). La forêt landaise est particulièrement sensible aux incendies. Le vent d'ouest provenant de l'océan, l'essence des arbres (résineux), la chaleur et la sécheresse du sous-bois sont des facteurs aggravants.