15 juin 16 juin
Week-end en forêt
en forêt domaniale de Blois
Venez passer un week-end en forêt et découvrir les secrets de la Forêt domaniale de Blois.
Au programme
15 JUIN
Venez apprendre une technique en éco-construction, le bois cordé, dans le terrain d’un futur tiers-lieu. Possibilité de participer à une seule journée. Déjeuner offert. Prévoir vêtements de travail
→ Point de rendez-vous : 1 allée de Bury, ancienne Maison Forestière, 41000 Blois
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Découvrez les plantes comestibles et apprenez à les reconnaître. Atelier guidé par Catherine Gruffat, botaniste, association Fleurs et Vie. À partir de 10 ans
→ Point de rendez-vous : 1 allée de Bury, ancienne Maison Forestière, 41000 Blois
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Abrités dans un petit vallon, au cœur de la forêt, on vous invite à un bain sonore de mots et de notes pour enchanter vos oreilles et célébrer la beauté du végétal. Prolongez ce doux moment par un pique-nique tiré de votre panier. Avec Virginie Deville, comédienne et Mirtohid Radfar, musicien.
→ À partir de 12 ans. → Apportez votre pique-nique et un large tissu pour vous asseoir → Point de rendez-vous : Au bout du parking Carrefour de Milan, allée de Louis XII, 41000 Blois
16 JUIN
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Inscriptions par mail à lehouppier@lilo.org
La forêt de Blois est dotée d’une réputation toute particulière pour ses chênes rouvres, qui dépassent parfois les 210 ans. Un âge nécessaire pour produire du bois de haute qualité à grain fin, si recherché dans le secteur de la fabrication des tonneaux qui feront vieillir les plus grands vins. On y trouve aussi en grand nombre des hêtres et des charmes.
Cette forêt domaniale est le fruit d'une histoire et de la main de l'Homme. Située sur la rive droite de la Loire, elle porte depuis le Moyen-Age le nom de la ville de Blois. Ce dernier viendrait du vieux mot celtique Bleiz, signifiant loup. Avant le XIe siècle, un vaste massif forestier appelé forêt de Blemars, couvrait la région des confins de la Touraine jusqu’à la Beauce blésoise. Ce massif fut presque en totalité défriché par les moines de l’abbaye de Marmoutier, ne laissant subsister alors que la forêt de Blois, et quelques bois épars.
À l’origine propriété des comtes de Blois, la forêt fut vendue en 1391 à Louis d’Orléans. Le couronnement du petit-fils de ce dernier, sous le nom de Louis XII, fit rentrer la forêt dans le domaine royal, puis de l’État en 1791. Ainsi, depuis le XVIIe siècle, les limites de cette forêt publique n’ont pratiquement pas changé.
* Dans l’allée du Mail, le chêne Jagerschmidt, du nom d’un ingénieur forestier du XXe siècle, est classé arbre remarquable. Son tronc est impressionnant et sa hauteur vertigineuse.
* Le regard se fond naturellement dans la masse feuillue des chênes sessiles. Difficile alors de ne pas être happé par la riche biodiversité de ces bois. Une biodiversité qui se reflète dans les quelques 116 mares qu’abrite la forêt domaniale de Blois. Ces étendues d’eau attirent de nombreuses espèces et accueillent en leur sein de nombreux batraciens, dont les quatre espèces de tritons existant en France.On y trouve aussi Pic épeiche, Pic cendré, Pic mar et Pic vert qui nichent à la cime des arbres dans les cavités qu’ils creusent. Et pour prendre de la hauteur, l’aire Valentine de Milan offre un point panoramique sur le val de Molineuf. Idéal pour observer les oiseaux !
Protéger la biodiversité et renforcer la résilience des écosystèmes
Laisser faire Dame Nature qui ne nous a pas attendu pour créer son chemin
Donner les mêmes droits aux arbres qu’aux humains
Observer, admirer, consommer les ressources de la forêt avec sobriété