• 14 juin
  • 15 juin
  • Activités pédagogiques
  • Ateliers et jeux participatifs
  • De jour
  • De nuit
  • Pour les enfants
  • Spectacles et œuvres artistiques
  • Cueillette et repas
  • Balades en forêt

COEXISTENCIA : RENCONTRER L’AMAZONIE

TEMPS FORT DEDIE A LA FORET MONDE

COEXISTENCIA : RENCONTRER L’AMAZONIE
Présentation de l'événement

À l’occasion de la Saison France-Brésil 2025, le festival Nuits des forêts au Jardin d’Agronomie Tropicale de Paris part à la rencontre de l’Amazonie, berceau d’une relation ancestrale entre l’humain et la nature. Les 14 et 15 juin, COAL, association de référence en France pour l’art et l’écologie, et la Cité du développement durable, pôle international de recherches et de coopération sur les transitions, s’associent à LABVERDE, à l’Espace Frans Krajcberg et au CNAM, pour concevoir un programme artistique inédit. Ensemble, ils interrogent la notion de coexistence et explorent la manière de réintégrer des dynamiques d’harmonie dans la relation nature – culture. Le dialogue entre de nombreux artistes brésiliens et des scientifiques et experts des forêts, donnera lieu à des expositions, performances, ateliers, et balades thématiques sur les enjeux des ressources forestières, du climat, des méga-feux ou encore des peuples de la foret. Retrouvez l’ensemble de la programmation des Nuits des Forêts au Jardin d’Agronomie Tropicale ci-dessous.

 

Pendant ces deux jours vous pourrez aussi profiter des deux expositions présentent dans le jardin d’agronomie tropicale : coexistencia avec des photographies de Frans Krajcberg, Sebastiao Salgado et Rodrigo Braga, ainsi que l’exposition de fin de résidence de Fabiana Ex-Souza et de Felipe Shibuya

TOUT AU LONG DU WEEK-END : 

  • Exposition « COEXISTENCIA »

Exposition photographique sur l’Amazonie avec Frans Kracjberg, Sebastião Salgado et Rodrigo Braga. Du 14 juin au 31 août 2025, un parcours photographique installé dans les allées du Jardin d’Agronomie Tropicale-René Dumont- réunit trois artistes brésiliens, issus de générations différentes. Chacun a fait de son art un combat pour dénoncer les incendies qui ravagent, encore aujourd’hui, la forêt amazonienne. Pour en savoir plus sur l’exposition, cliquez ICI

  • Exposition « Médiateurs de l’invisible » 

Exposition de fin de résidence des artistes Fabiana Ex-Souza et de Felipe Shibuya du 14 au 22 Juin 2025. Pour en savoir plus sur l’exposition cliquez ICI

  • Ma maison est ta maison, installation vidéo de Keywa Henri – en continu et accès libre 

L’artiste Kalin’a Tɨlewuyu (nation autochtone de « Guyane Française ») Keywa Henri investi le Pavillon de la Guyane et retrace son histoire coloniale, faisant resurgir cette mémoire douloureuse qui guide toujours les rapports d’aujourd’hui, entre les territoires dits d’ « outremer » et l’Hexagone. Dans la continuité de son projet « Wossa la’a » (« Je reviens » en kali’na) autour des « zoos humains », dans lesquels des membres de son peuple furent exhibés à Paris au Jardin d’Acclimatation en 1882 et 1892, Keywa porte sa réflexion, à travers les vestiges de l’exposition coloniale de 1907 subsistant au Jardin d’Agronomie Tropicale, sur nos relations humaines et autre-humaines, passées et présentes, pour en interroger l’avenir. Rencontre avec l’artiste le dimanche 15 juin à 16h.

  • 17H – 22H Écosystème des Dieux,  installation vidéo de Trudrua Dorrico, accès libre

Écosystème des Dieux est un poème né de la forêt amazonienne, une mémoire vivante de notre lien sacré avec les animaux, les plantes et leurs esprits protecteurs et enchantés. Il nous rappelle qu’en détruisant la forêt, ce sont aussi les peuples qui les habitent et leurs savoirs qui disparaissent. Ce texte est un appel à réhabiliter les principes autochtones, essentiels à un équilibre collectif. Porté par une parole multiple, le poème déploie un message à la fois spirituel, politique et poétique — à l’image de la forêt elle-même. RDV au pavillon Indochine. Accès libre

  • Atamogola’a (Recommencer),  Convoque tes racines et Invoque ta mémoire, installation sonore de Yuwey Henri – en continu et accès libre 

Dans un bosquet du Jardin d’Agronomie Tropicale, la poétesse et artiste Yuwey Henri, du peuple Kali’na Tɨlewuyu en Guyane, fait résonner son poème Atamogola’a (Recommencer) dans les langues de son territoire ancestral : le kali’na, langue de son peuple, le wayana et cinq autres langues autochtones de Guyane, ainsi que le français et le portugais, langues des colonisateurs de la Guyane et d’une partie du bassin amazonien. A travers les eaux, les végétaux, l’espace et le temps, Yuwey convoque ses racines et invoque la mémoire, les Voix entendues lui rappelant « qui nous sommes ».  Rencontre avec l’artiste le dimanche 15 juin à 16h.

 

PROGRAMMATION DETAILLÉE DU 14 JUIN :

  • Keywa Henri , Yatɨ ayatɨ enaha moloma (Ma maison est ta maison)
  • installation, en continu et accès libre les 14 et 15 Juin 

L’artiste Kalin’a Tɨlewuyu (nation autochtone de « Guyane Française ») Keywa Henri investi le Pavillon de la Guyane et retrace son histoire coloniale, faisant resurgir cette mémoire douloureuse qui guide toujours les rapports d’aujourd’hui, entre les territoires dits d’ « outremer » et l’Hexagone. Dans la continuité de son projet « Wossa la’a » (« Je reviens » en kali’na) autour des « zoos humains », dans lesquels des membres de son peuple furent exhibés à Paris au Jardin d’Acclimatation en 1882 et 1892, Keywa porte sa réflexion, à travers les vestiges de l’exposition coloniale de 1907 subsistant au Jardin d’Agronomie Tropicale, sur nos relations humaines et autre-humaines, passées et présentes, pour en interroger l’avenir.

Rencontre avec l’artiste le dimanche 15 juin à 15h, modérée par Mathieu Kleybe Abonnenc 

 

  • Trudrua Dorrico, Écosystème des Dieux
  •  installation vidéo,  de 17h à 22h, accès libre

Écosystème des Dieux est un poème né de la forêt amazonienne, une mémoire vivante de notre lien sacré avec les animaux, les plantes et leurs esprits protecteurs et enchantés. Il nous rappelle qu’en détruisant la forêt, ce sont aussi les peuples qui les habitent et leurs savoirs qui disparaissent. Ce texte est un appel à réhabiliter les principes autochtones, essentiels à un équilibre collectif. Porté par une parole multiple, le poème déploie un message à la fois spirituel, politique et poétique — à l’image de la forêt elle-même. RDV au pavillon Indochine. Accès libre

 

  • Yuwey Henri, Atamogola’a (Recommencer),  Convoque tes racines et Invoque ta mémoire
  • installation sonore , en continu et accès libre les 14 et 15 Juin

Dans un bosquet du Jardin d’Agronomie Tropicale, la poétesse et artiste Yuwey Henri, du peuple Kali’na Tɨlewuyu en Guyane, fait résonner son poème Atamogola’a (Recommencer) dans les langues de son territoire ancestral : le kali’na, langue de son peuple, le wayana et cinq autres langues autochtones de Guyane, ainsi que le français et le portugais, langues des colonisateurs de la Guyane et d’une partie du bassin amazonien. A travers les eaux, les végétaux, l’espace et le temps, Yuwey convoque ses racines et invoque la mémoire, les Voix entendues lui rappelant « qui nous sommes ».  

Rencontre avec l’artiste le dimanche 15 juin à 15h, modérée par Mathieu Kleybe Abonnenc 

 

  •  Fresque de la biodiversité, par V’île fertile 
  • de 14h à 17h, gratuit sur réservation

Participez à cette Fresque de la Biodiversité,  un atelier collaboratif et créatif pour comprendre les causes et conséquences de l’érosion de la biodiversité.

À partir de 15 ans et adultes. Réservation obligatoire ICI

 

  • Dégustation et rencontre :  à la découvert du Warana, avec Guayapi
  • de 14h à 19h – Accès libre 

Le Warana, plante mythique de l’Amazonie, est un trésor pour le peuple Sateré Mawé, gardiens de son savoir ancestral. Seuls à maîtriser sa domestication rituelle, ils préservent ainsi leur patrimoine naturel et culturel. Depuis 1993, Guayapi soutient ce peuple dans une démarche de commerce équitable et de protection de leur territoire forestier. Venez découvrir leur histoire et déguster ce breuvage emblématique en compagnie de Bastien Beaufort, directeur de Guayapi.

 

  • Promenades scientifiques : Il n’y a pas de forêt sans feu, par le Cired
  • à 14h30 et à 16h30, gratuit sur réservation

Explorez les mystères des incendies de forêts avec Simon Jean, doctorant en économie au CIRED, lors d’une balade au cœur du Bois de Vincennes. Découvrez les vérités cachées derrière ces catastrophes, leurs coûts et leurs bénéficiaires. Peut-on brûler la forêt pour la sauver ?

45 min. Réservation obligatoire ICI 

 

  • A la découverte des insectes pollinisateurs
  • Atelier de V’île Fertile, de 15h à 17h 

Partez à la découverte des insectes pollinisateurs ! Apprenez à reconnaître les grandes familles, capturez et observez ces alliés de la biodiversité, et initiez-vous à un protocole de sciences participatives.

Participation demandée (2€ enfant, 4€ adulte). Réservation obligatoire ICI

 

  • Dans l’intimité de la madonna verte, rencontre avec Lauriane Mouysset du CIRED
  • 15H & 17H30, gratuit sur réservation

 

  • Promenades scientifiques : Promenons-nous dans les bois pendant que… tout le monde est là ? Par le Cired
  • à 15h30 et 17h30, gratuit sur réservation

C’est l’histoire d’un chasseur, d’un randonneur et d’un bûcheron dans une forêt. Si cette situation ressemble à un début de blague, la cohabitation n’est pourtant pas toujours facile. Pour en savoir plus, nous vous invitons à découvrir les conflits d’usage de la forêt dans leur complexité, lors d’une visite animée par un doctorant qui travaille sur le sujet.

45 min. Réservation obligatoire ICI

 

  • Atelier jeune public : Lettres d’amour aux forêts, par Bianca Dacosta
  •  à 16h , gratuit sur réservation

Imaginé par l’artiste brésilienne Bianca Dacosta, cet atelier initie petits et grands à la fabrication de papiers ensemencés. A l’issue de ce processus, les participants sont invités à écrire une lettre d’amour à la forêt. Cette lettre ensemencée sera ensuite plantée dans la terre qui verra pousser d’ici quelques mois de jolies plantes !

A partir de 10 ans. Réservation obligatoire ICI

 

  • Visite historique du Jardin et de la bibliothèque, par le Cirad
  • à 16h , gratuit sur réservation

Plongez dans l’histoire du jardin d’agronomie tropicale à travers une visite guidée ponctuée de récits et d’anecdotes. Le parcours inclut un passage par la bibliothèque historique du Cirad, un lieu exceptionnel conservant des ouvrages rares témoignant des liens entre forêt, recherche et histoire coloniale. Avec Dominique Lasserre, directeur de la bibliothèque historique du Cirad.

1h30. Réservation obligatoire ICI

 

  • Comment parler des forêts du monde depuis un jardin colonial ? Discussion entre Léo Bulckaen et Simon Jean du CIRED
  • 18h30, gratuit sur réservation

 

  •  Soirée exceptionnelle de mobilisation pour les forêts :  Le Cri pour la planète & Hommage à Frans Krajcberg et à Sebastião Salgado
  • à partir de 19h, gratuit sur réservation

Frans Krajcberg (1921-2017), polonais d’origine, “né pour la seconde fois au Brésil”, a toute sa vie oeuvré pour donner forme à son “cri” face à la destruction de la forêt amazonienne. En 2005,  lors d’ une grande exposition rétrospective dans les Jardins de Bagatelle,  cet homme révolté poussa pour la première fois ce » cri pour la planète ». Vingt ans plus tard, l’état de la planète et de la forêt amazonienne ne laisse plus d’autre choix que de se mobiliser pour sa sauvegarde.  Nous invitons artistes, scientifiques, militants autochtones, personnalités politiques et grand public à faire résonner de nouveau ce Cri pour la planète . A cette occasion , seront formulées des préconisations concrètes qui seront reprises dans un manifeste, emmené à Belem pour la COP 30 en novembre prochain.

Plus d’informations ICI. Réservation obligatoire ICI

 

  • Spectres invisibles, performance collective de Fabiana Ex Souza, Avec Cátia Werneck (chant) et Sidney Rodrigues (guitare)
  • à partir de 20h, gratuit sur réservation

Conçue comme un cortège de femmes en dialogue avec les mémoires du lieu, les forces invisibles et les voix oubliées, cette marche performative engage une traversée sensible et incarnée du Jardin. 

Inspirée par la figure d’Exu, messager et gardien des chemins, ainsi que par la pensée de Jacques Derrida autour des spectres et de la trace, la performance questionne la manière de “fincar o pé no chão” – poser le pied au sol – quand celui-ci est abîmé ou silencieusement chargé. Entre rituel, présence et écoute, Spectres invisibles invite à une traversée partagée, une attention à ce qui persiste, à ce qui résiste, à ce qui cherche encore à être entendu.

Réservation obligatoire ICI

Retrouvez les œuvres de sortie de résidence de Fabiana Ex-Souza du 14 au 22 juin au Pavillon Tunisien. Plus d’informations ici.

 

  • Rodrigo Braga, Latência !
  • installation en continu, performance à partir de 21h30

Pour la Nuit des Forêts, Rodrigo Braga invite des participants à une performance photographique collective autour de la notion d’urgence, un sentiment collectif exprimant notre besoin de mobilisation face aux enjeux environnementaux.

 Conditions : A partir de 12 ans. Aucune expérience artistique n’est requise. Il n’y a pas d’intention d’enregistrer les visages des personnes sur les photographies. Pour participer, envoyer un mail à contact@projetcoal.fr

Réservation obligatoire ICI

 

  • Observation nocturne du Jardin
  • à partir de 22h

Plongez dans une découverte nocturne du Jardin d’agronomie tropicale, offrant un regard inédit sur ce lieu méconnu. Accompagnés par des guides passionnés qui partageront leur connaissance du Jardin, vous découvrirez des détails insoupçonnés de la nature environnante.

Réservation obligatoire ICI

 

PROGRAMMATION DETAILLEE DU 15 JUIN

 

  • Balade et cuisine sauvage , avec V’île Fertile
  • de 10h à 14h

Partez pour une matinée immersive à la découverte des plantes sauvages comestibles et médicinales du jardin et du bois de Vincennes. De 10h à 12h, une balade guidée vous initiera à leur identification, à leurs usages et à une cueillette respectueuse de la biodiversité. Puis, de 12h à 14h, place à la cuisine sauvage : préparation et dégustation de recettes simples réalisées à partir des plantes récoltées, suivies d’un repas partagé. Chacun est invité à apporter son pique-nique ainsi qu’une spécialité à faire goûter.

A partir de 13 ans. Inscription obligatoire ICI

  • Trudrua Dorrico, Écosystème des Dieux
  • installation vidéo , de 12h à 18h, accès libre

Écosystème des Dieux est un poème né de la forêt amazonienne, une mémoire vivante de notre lien sacré avec les animaux, les plantes et leurs esprits protecteurs et enchantés. Il nous rappelle qu’en détruisant la forêt, ce sont aussi les peuples qui les habitent et leurs savoirs qui disparaissent. Ce texte est un appel à réhabiliter les principes autochtones, essentiels à un équilibre collectif. Porté par une parole multiple, le poème déploie un message à la fois spirituel, politique et poétique — à l’image de la forêt elle-même. RDV au pavillon Indochine. Accès libre

 

  • Dégustation et rencontre, à la découverte du Warana
  • de 11h à 16h , accès libre.

Le Warana, plante mythique de l’Amazonie, est un trésor pour le peuple Sateré Mawé, gardiens de son savoir ancestral. Seuls à maîtriser sa domestication rituelle, ils préservent ainsi leur patrimoine naturel et culturel. Depuis 1993, Guayapi soutient ce peuple dans une démarche de commerce équitable et de protection de leur territoire forestier. Venez découvrir leur histoire et déguster ce breuvage emblématique en compagnie de Bastien Beaufort, directeur de Guayapi. 

 

  • Atelier d’herboristerie, par Vil’ Fertile 
  • de 14h à 16h, payant sur réservation

Initiez-vous à la transformation des plantes médicinales en réalisant un macérat huileux, un baume et un sirop. Une exploration sensorielle et pratique pour découvrir les multiples usages des plantes et repartir avec vos propres préparations. 

A partir de 13 ans. Inscription obligatoire ICI

 

  •  Fresque de la forêt, par le Gret
  • de 14h à 17h , gratuit sur inscription

Dans le cadre des Nuits des Forêts, la Fresque de la Forêt propose un temps collectif et ludique pour comprendre les mécanismes de la déforestation, en particulier importée, et ses liens avec nos modes de vie. À travers un jeu de cartes, des échanges et une phase créative, explorez les impacts de la déforestation sur les forêts et le vivant.

Inscription obligatoire ICI

 

  • Atelier jeune public : Lettres d’amour aux forêts, par Bianca Dacosta
  • à 15h , gratuit sur inscription

Imaginé par l’artiste brésilienne Bianca Dacosta, cet atelier initie petits et grands à la fabrication de papiers ensemencés. A l’issue de ce processus, les participants sont invités à écrire une lettre d’amour à la forêt. Cette lettre ensemencée sera ensuite plantée dans la terre qui verra pousser d’ici quelques mois de jolies plantes ! A partir de 10 ans. Réservation obligatoire ICI

  • Rencontre : « Amazonie française » : Coexister entre les frontières,  avec les artistes Yuwey & Keywa Henri, et Mathieu Kleyebe ABONNENC artiste, chercheur et commissaire d’exposition . 
  • à 15h , gratuit 

Interrogeant les mécanismes d’effacement, d’oubli et de silence qui ont façonné la mémoire collective de l’histoire coloniale, cette discussion explore les manières dont l’art peut devenir un espace de résistance et de résilience, en faisant surgir l’absence, en refigurant la violence historique et en permettant de redéfinir le prisme des enjeux actuels du territoire français pluriel.

 

  • ÉCOLOGIES SPÉCULATIVES , rencontre avec Lilian Fraji, directrice de Labverde, et les artistes  Felipe Shibuya
  • à 16h, gratuit sur réservation

Dans un contexte de crise écologique globale, comment repenser les régimes de savoir, de perception et de représentation du vivant ? Cette rencontre présente les résidences menées en Amazonie par Labverde, centre de recherche basé à Manaus (Brésil), à l’interface de l’art et des sciences, et son programme Écologies spéculatives, qui invite des artistes à expérimenter d’autres formes de relation au monde. Il s’agira d’interroger le rôle de la création artistique comme contre-pouvoir aux récits dominants de l’anthropocène, et comme outil de spéculation critique pour imaginer des formes d’existence plus attentives, sensibles et solidaires avec les milieux vivants.

 

DU 14 AU 22 JUIN : 

  • Exposition Médiateurs de l’invisible

Une exposition de Fabiana Ex-Souza et Felipe Shibuya, artistes en résidence au Jardin d’Agronomie Tropicale dans le cadre de saison culturelle France Brésil. Pour en savoir plus sur l’exposition cliquez ICI.

DU 14 JUIN AU 31 AOUT 2025

Exposition photographiques sur l’Amazonie de Frans Krajcberg, Sebastiao Salgado et Rodrigo Braga. Pour en savoir plus sur l’exposition, cliquez ICI

 

Informations pratiques

–> Inscriptions : Modalités détaillées en dessous de chaque activité.

–> Point de RDV : Attention !  Différent en fonction de chaque activité. Si rien n’est spécifié, veuillez vous rendre à l’entrée du Jardin d’Agronomie.

 

Retrouvez le reste de la programmation des Nuits des Forêts au Jardin d’Agronomie tropicale ICI (évènements avec photos) !

Quand
  • 14 juin
  • 15 juin
Horaires
  • de 10h à 23h
45 bis Avenue de la Belle Gabrielle, Nogent-sur-Marne, France + Google Maps
Au sujet de la forêt
Le Jardin d’agronomie tropicale de Paris René Dumont est situé à l’extrémité Nord-Est du Bois de Vincennes, dont il est le plus grand espace naturel clos (6.7 ha).
Propriété de la Ville de Paris, il accueille la Cité du Développement durable, association rassemblant une vingtaine d’acteurs du développement durable et des transitions écologiques et qui interroge les nouvelle trajectoires de développement liant territoires d’ici et d’ailleurs.
Héritage mémoriel lié à l’histoire coloniale de la France, créé comme un lieu de recherche où sont plantées et analysées des semences venant des colonies dès 1899, ce jardin en constante évolution est un lieu à interroger et à redécouvrir. Peu connu du grand public à qui il n’a réouvert ses portes qu’en 2004, le Jardin conserve une aura et un aménagement très particuliers qui le différencient des autres espaces du Bois de Vincennes. Son histoire transparaît dans les différents secteurs qui le composent aujourd’hui encore, chacun ayant ses propres caractéristiques :

- Un jardin « du Souvenir indochinois », déployé autour de mises en scène paysagères aménagées pour les expositions autrefois accueillies au Jardin, de différents points d’eau et de bâtiments mémoriels et historiques. La végétation forestière se compose de pins, de feuillus, de bambous ainsi que de pins laricios familiers dans le bois de Vincennes ;
- Un jardin où sont situés la majorité des anciens pavillons d’exposition et monuments aux morts afro-amérindiens, et où la pinède laisse place aux feuillus, à une prairie arborée et à des espaces plus ouverts ;
- L’ancien « jardin des cultures », qui constituait autrefois le cœur de la partie productive du jardin colonial comme en témoignent les anciennes serres, et qui accueille aujourd’hui une ferme urbaine participative ;
- Le campus, qui s’organise autour d’une pinède, et dont les bâtiments abritent les multiples organisations membres de la Cité du Développement durable ;
- Les deux pavillons restaurés, celui de l’Indochine et celui de la Tunisie, qui contribuent à articuler ces différents secteurs d’ambiance au sein du Jardin.
Son passé
Inscrit depuis la fin du XIXe siècle dans l'histoire de l'enseignement et de la recherche agricoles, le Jardin d’agronomie tropicale porte également un héritage historique et mémoriel fort.

En 1899, sur le modèle du Royaume-Uni et des Pays-Bas, la France décide de se doter d’une structure chargée de coordonner les actions entreprises aux colonies pour l’amélioration des productions agricoles. Le Jardin colonial de Nogent est créé et placé sous la tutelle du Ministère des Colonies. On y reçoit des plants et semences des différentes colonies, on les met en culture, les observe, les analyse dans les laboratoires du site. Les variétés jugées intéressantes sont multipliées puis expédiées aux différents jardins d’essai. En 1902, un enseignement supérieur de l’agriculture coloniale est institué à Nogent, afin de spécialiser les ingénieurs agronomes qui se destinent aux colonies. En 1907, l’exposition nationale coloniale y est organisée : en plus des bâtiments dont il a hérité à l’occasion des précédentes expositions, on érige au jardin plusieurs pavillons et villages, et des « animations » mettant en scène la vie des autochtones dans les colonies sont proposées au public. Ce type d’expositions est, à juste titre, considéré comme particulièrement troublant aujourd’hui et doit continuer d’être interrogé et analysé avec un éclairage historique.

L’histoire du jardin se poursuit pendant la Première Guerre mondiale, durant laquelle il devient un hôpital destiné aux troupes coloniales et accueille plus de 4800 soldats blessés. A la sortie du conflit, plusieurs monuments dédiés à la mémoire des combattants des différents corps des troupes coloniales morts pour la France sont érigés sur le site. Certains sont toujours visibles aujourd’hui, comme le stupa consacré aux Laotiens et Cambodgiens. Après les années 1920, plusieurs instituts de recherche agronomiques se succèdent au jardin, dans lequel la nature reprend progressivement ses droits. En 1984 est créé le CIRAD qui regroupe l’ensemble des instituts de recherche en agronomie tropicale. Il délèguera la gestion d’une partie du site à la Mairie de Paris en 2003, qui l’ouvre au public l’année suivante et qui poursuit depuis une démarche de réhabilitation du Jardin et de ses bâtiments.
Son présent
Le Jardin d’agronomie tropicale René Dumont sort aujourd’hui de sa torpeur, à la fois héritier d’une histoire riche et complexe qui se traduit dans son aménagement et son atmosphère particuliers, et s’inscrivant dans une volonté de renouveau et d’ouverture croissante au public. Une démarche de réhabilitation est engagée par la Ville de Paris, propriétaire des lieux, en lien avec les membres de la Cité du Développement durable. Un important travail d’aménagement paysager a été réalisé et deux des pavillons historiques ont été restaurés. Celui de l’Indochine, réhabilité en 2011 par la Ville de Paris, accueille déjà de nombreux événements et expositions, et celui de la Tunisie, dont la rénovation a été financée par la Région Île-de-France et qui ouvrira à l’automne 2021, abritera un lieu de restauration responsable et un centre de ressources animé par la Cité du Développement durable.

La vingtaine d’acteurs résidant au sein du Jardin ont constitué cette association en 2018. Elle constitue un pôle pluri-acteurs unique de recherche et de coopération internationale en développement durable, dont les membres sont de nature extrêmement variée (organismes de recherche, de formation, bureaux d’étude, collectifs de concertation, entreprises de l'économie sociale et solidaire, etc.). Tous souhaitent « faire Cité » en créant des passerelles entre les enjeux de développement locaux et internationaux. En coopération avec la Ville de Paris, la Cité du Développement durable propose ainsi l’organisation au Jardin d’un certain nombre d’événements et d’animations qui sont autant de plateformes d’expression et d’opportunités d’échange avec le public sur ces thématiques, comme le seront les Nuits des Forêts. L’inscription de la Cité du Développement durable dans le cadre de ce festival fait sens : au-delà de leur implantation historique au sein du Jardin et donc du Bois de Vincennes, une grande partie des membres de la Cité ont en effet une expertise poussée des enjeux forestiers (agroforesterie, filières, certifications, liens aux changements climatiques…).
Son futur
Face à la nécessité d'initier de nouvelles trajectoires de développement liant territoires d'ici et d'ailleurs, qui questionnent nos modes de vie et d'organisation, la Cité du Développement durable cherche à décloisonner les expertises et les recherches pour faire émerger des collaborations inédites. L’ambition de la Cité est de poursuivre sa collaboration avec la Ville de Paris, afin de s’incarner dans le Jardin d’agronomie tropicale en un lieu intégré, fédérateur, connecté avec le Sud, et permettant le partage avec le grand public.
Nom
au Jardin d’agronomie tropicale de Paris René Dumont, Paris (75)
Adresse
45 bis Avenue de la Belle Gabrielle, Nogent-sur-Marne, France
Département
Paris
Taille (en ha)
7

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