- 21 juin
- Spectacles et œuvres artistiques
Exposition « Voir la Forêt »
Exposition des élèves des Beaux arts de Paris

Présentation de l'événement
Invités à marcher dans les pas de leurs prédécesseurs, les artistes de l’Ecole de Barbizon, de jeunes artistes de l’École des Beaux Arts de Paris sortent de l’atelier pour se confronter à cet écosystème remarquable, portant une attention particulière sur la diversité du vivant qui l’habite et les transformations qui le traversent. À l’occasion de l’exposition Voir la Forêt, ils présentent le fruit d’une résidence immersive en forêt de Fontainebleau. Leurs créations témoignent d’un dialogue sensible avec la forêt, entre observation, intuition et émerveillement.
En partenariat avec les Beaux arts de Paris
Informations pratiques
- Point de rendez-vous au parc du château de Fontaibleau
- Évènement gratuit, sans réservation
Au sujet de la forêt
Entre nature et culture, le Château de Fontainebleau est implanté entre la forêt domaniale et la ville. Ses différents bâtiments encadrent trois jardins et un parc.
Étendu au-delà du dénivelé du bassin des Cascades, le parc marquait autrefois – à l’est – les limites du domaine royal. Depuis le village d’Avon, il était traversé par la principale voie d’accès au château. Sa configuration actuelle, l’organisation du réseau de cascatelles et d’allées en étoile, résulte de la création, sous Henri IV, d’un grand canal long de près de 1200 mètres (1606-1609) pour 40 mètres de large. Planté initialement de plus de soixante mille arbres où croissaient les rangées de peupliers blancs, les chênes et les arbres fruitiers, ce « parc fermé » et son canal étaient la fierté du roi, qui en suivit le chantier. En 1609, il fallut plus d’une semaine pour le remplir et, dès l’automne, le roi y naviguait.
L’harmonie qui se dégage de cet ensemble résulte de la volonté des souverains de s’inscrire dans la continuité de leurs prédécesseurs. Cette succession de scénographies architecturales se déploie le long de jardins dont la conception générale fut entièrement revue au cours du XIXe siècle : le jardin de Diane et le jardin Anglais adoptèrent des styles paysagers à l’anglaise. Le Grand Parterre classique d’André Le Nôtre (1660-1664), et ses 14 hectares de jardin à la française, quant à lui, offre une expérience de l’espace et des perspectives totalement différentes. Il est prolongé, au-delà du bassin des Cascades, par un long parc que traverse, dans toute son étendue, le grand canal d’Henri IV.
Étendu au-delà du dénivelé du bassin des Cascades, le parc marquait autrefois – à l’est – les limites du domaine royal. Depuis le village d’Avon, il était traversé par la principale voie d’accès au château. Sa configuration actuelle, l’organisation du réseau de cascatelles et d’allées en étoile, résulte de la création, sous Henri IV, d’un grand canal long de près de 1200 mètres (1606-1609) pour 40 mètres de large. Planté initialement de plus de soixante mille arbres où croissaient les rangées de peupliers blancs, les chênes et les arbres fruitiers, ce « parc fermé » et son canal étaient la fierté du roi, qui en suivit le chantier. En 1609, il fallut plus d’une semaine pour le remplir et, dès l’automne, le roi y naviguait.
L’harmonie qui se dégage de cet ensemble résulte de la volonté des souverains de s’inscrire dans la continuité de leurs prédécesseurs. Cette succession de scénographies architecturales se déploie le long de jardins dont la conception générale fut entièrement revue au cours du XIXe siècle : le jardin de Diane et le jardin Anglais adoptèrent des styles paysagers à l’anglaise. Le Grand Parterre classique d’André Le Nôtre (1660-1664), et ses 14 hectares de jardin à la française, quant à lui, offre une expérience de l’espace et des perspectives totalement différentes. Il est prolongé, au-delà du bassin des Cascades, par un long parc que traverse, dans toute son étendue, le grand canal d’Henri IV.
Son passé
La forêt de Fontainebleau, ancienne forêt royale, fut dès le Xe siècle un domaine prisé par les rois pour la chasse, notamment grâce à sa proximité avec Paris. Elle a contribué à l'essor du château de Fontainebleau et influencé l’aménagement du territoire forestier. Jusqu’au XIXe siècle, elle servait aussi de ressource économique (bois, grès, pâturages). Dès le milieu du XIXe siècle, artistes, écrivains et photographes, séduits par sa nature intacte, en firent un lieu d’inspiration. En 1861, elle devient le premier espace naturel protégé au monde avec la Réserve artistique. Claude François Denecourt y crée les premiers sentiers balisés dès 1842, pionnier du tourisme de nature. L’arrivée du train et les guides de promenade popularisent la forêt auprès du public. Fontainebleau devient un haut lieu de loisirs pour les citadins.
Son présent
La forêt de Fontainebleau est une véritable chance qu’il est important de préserver et fait l’objet des plus grandes attentions. Au-delà de son classement en tant que Réserve Mondiale de Biodiversité par l’UNESCO, elle porte depuis 2020 sa candidature pour son inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO et bénéficie du label Forêt d’exception.
Nom
au Parc du Château de Fontainebleau, Seine-et-Marne (77)
Adresse
Rue Denecourt, 77300 Fontainebleau, France Île-de-France
Département
Seine-et-Marne
Taille (en ha)
130