Le Bois Henrys est une forêt de plateau calcaire. Historiquement pauvre, elle fût en outre fortement touchée par la tempête de 1999. Depuis 20 ans, les gestionnaires de la forêt font en sorte de la reconstituer en s'appuyant sur son fonctionnement naturel. Pour autant, ils constatent que la forêt est éprouvée par les sécheresses qui se succèdent ces dernières années.
Cette forêt a appartenu à l’inspecteur des Eaux et Forêts local en 1850. Elle fut semble-t-il fortement exploitée il y a 80 ans. Elle est entrée dans la famille des gestionnaires actuels en 1991. En 1999, la tempête Lothar a abattu près d’un arbre sur 3.
La forêt dispose d’une maison forestière qui lui donne une âme. Une majorité des sols est peu fertile de sorte que les sécheresses à répétition des années récentes sont inquiétantes, même si les impacts restent pour l’instant modérés. Pour autant, il existe aussi quelques beaux sujets de hêtre, de chêne et d’érable.
Les gestionnaires du Bois Henrys espèrent d’abord préserver son état sanitaire, qui est source d’inquiétudes dans le contexte actuel. Ils souhaitent en outre voir se concrétiser leurs efforts pour la reconstituer depuis plusieurs décennies, suite à la tempête de 1999. Pour ce faire, ils pratiquent une sylviculture qui s’appuie sur la dynamique naturelle. Mais même les essences autochtones comme le hêtre apparaissent désormais particulièrement fragiles.