Balade Contée entre chien et loup

L’histoire du territoire est liée toujours à l’eau : d’abord par l’abaissement du niveau de la mer et l’arrivée des eaux douces du Brivet. Puis les paysages ont été redessinés par les Hommes et l’usage qu’ils ont fait d’agriculture. Les bois et forêts étaient liés à un usage courant et peu de sylviculture. La forêt est surtout un réservoir à gibier ; à côté des autres ressources que sont la tourbe (combustion), les roseaux (vannerie), le chaume (toiture) et les poissons.

L’occupation par des chênes est très ancienne ; notamment ceux qui ont été « prisonniers » ; fossilisés pour former les tourbières il y a4000 ans. Ce bois, le Morta, a des caractéristiques qui définissent alors des usages très spécifiques : tendre quand il sort de l’eau (ébénisterie) puis durs comme la pierre et imputrescible (charpente).

Des boisements apparaissent sur les franges du cœur de marais (roselières, pâtures), expression d'un recul de pratiques agricoles (fauchage du roseau, recul d'une agriculture intensive). En outre, ils traduisent l'attention portée à la diversité des paysages et milieux.
Ils bénéficient toutefois peut-être d'un attrait moindre que ne le sont les marais et le bord de mer. À ce titre, ils méritent une valorisation de leurs richesses soulignant leurs rôles importants au sein d'une mosaïque paysagère.
L’ensemble du territoire fait l’objet d’étude sur l’évolution dans le contexte de changement climatique de manière approfondie.

Les porteurs de projet souhaitent préserver un territoire sur lequel se poursuivent de manière collective :
- L’entretien d’une diversité paysagère, garante d'un riche espace de vie.
- La mise en œuvre d’observations et expériences scientifiques
- La mission d’éducation et de sensibilisation aux questions environnementales
- Le lien entre les patrimoines naturels et immatériels avec notamment les savoir-faire et les histoires liés aux lieux